La Lituanie, Chypre, Malte, San Marino et la France sont, avec la Suisse, de sérieux prétendants à la victoire. C’est pour cette raison que douzepoints.ch va garder un oeil sur eux. Aujourd’hui sous la loupe, la Chypriote Elena Tsagrinou, nom de code “El Drago”.
#dangerous5: 2/5
Chypre 🇨🇾, Elena Tsagrinou, El Diablo
Depuis 2018, les prestations chypriotes sont très similaires. Cette année, c’est au tour d’Elena Tsagrinou de jouer les danseuses sexy capables de mettre le monde à ses pieds. Parmi les auteurs-compositeurs de sa chanson, nous retrouvons Laurell Barker, bien connue en Suisse depuis sa collaboration en 2019 avec Luca Hänni. C’est donc sans surprise que l’on retrouve le groove endiablé de «She Got Me» dans la prestation scénique. Et c’est exactement ce que fait Elena pendant 3 minutes… dans un soupçon de blanc…

Nous ne pouvons pas nous empêcher de penser, avec cette chorégraphie et cette mise en scène avec 4 danseuses, à Eleni Foureira, qui avait atteint en 2018 une excellente deuxième place avec «Fuego». Et avons-nous déjà parlé de Luca Hänni? Nous avons dû vérifier si Sacha Jean-Baptiste n’avait pas mis sa touche personnelle à la prestation chypriote (mais non, elle ne l’a pas fait). La mise en scène rappelle énormément celle de «She Got Me». En arrière-plan, les écrans passent du rouge au blanc et plongent Elena dans une ambiance diabolique. L’effet de reflet sur l’écran de la chanteuse et des quatre danseuses donne une incroyable dimension supplémentaire. La scène est d’ailleurs artificiellement réduite en n’utilisant pas toute la largeur de la projection.
L’avis de douzepoints.ch:
Oui, la prestation est diablement bonne. Mais à chercher à être trop sexy, Elena pourrait s’y brûler les doigts. Vocalement et pour ce qui est de la chorégraphie, c’est excellent. Toutefois, peut-être que l’Europe a envie d’une artiste féminine plus authentique et moins provocante dans le rôle de la gagnante de l’Eurovision Song Contest.
Photos: EBU / THOMAS HANSES
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